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LES DOUZE MARCHES DU PANTHEON AVEC GERMAINE TILLION
26 mai 2015

Pré-Panthéon

 

                                                                                              Pré-Panthéon

      Demain 27 mai 2015, il y aura bien un regard du monde sur Germaine, et j’en suis troublé ! Chaque adepte de Germaine n’entretient-il pas avec elle aujourd’hui encore, un rapport d’intimité ?

    Qu’entendra le monde de cette parole de moins en moins ordinaire, de cette voix qui se pique si précisément dans notre conscience – et par elle la liberté, l’égalité, la fraternité ? Ces mots, qu’elle qualifiait de « magiques », ils apparaîtront demain comme les doubles de nous-mêmes dans un idéal. Idéal auquel je me sentirai alors tenu – droit dans mon costume - de rendre davantage de comptes. Voilà d’ailleurs qui pourrait définir l’honneur !

    Je suis troublé aussi de voir défiler en nombre dans ma tête depuis quelques jours ces visages croisés depuis 2003 autour de l’œuvre ! Demain nous avons tous rendez-vous.

    Septembre 2003, c’est le moment du premier événement que j’avais élaboré : « Germaine Tillion, allègrement » - un clin d’œil, ce titre, au village natal de Germaine –Allègre - situé à quelques kilomètres du Puy-en-Velay. S’il y avait des doutes dans son entourage quant à l’intérêt de batailler au grand jour pour mettre en valeur ce parcours humain si extraordinaire, ces doutes furent balayés par la fréquentation, par les rencontres vraies autour de cette vie rare, de cette œuvre rare. « Mais comment se fait-il que nous ne la connaissions pas ? », entendions-nous. C’est d’ailleurs au Puy-en-Velay (si discrète semble-t-il aujourd’hui) que fut baptisé le premier lieu portant le nom de Germaine Tillion (il y en a une bonne cinquantaine maintenant), et c’était le Centre Social du Valvert. A cette occasion, Germaine avait transmis à Nelly Forget un court texte – magnifique - dans lequel elle disait que la réalisation des Centres sociaux en Algérie était ce qu’elle « …avait fait de mieux » et qu’elle avait voulut que leurs escaliers «… soient assez larges pour y faire monter des familles entières ».

    Si le théâtre est « …peut-être le seul lieu où il peut se passer quelque chose », selon Ionesco, la parole de Germaine est un « lieu » où il se passe toujours quelque chose ; en tout cas c’est peu de dire qu’elle entretient la ferveur et le goût de la paix – les signes en sont nombreux tant en province qu’à Paris -. Que ces mots n’apparaissent pas demain dans le discours du Président comme des mots-refuges, mais bien comme un soutien aux actions qui en découlent ! C’est le vœu que je formule.

François BECHU.

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LES DOUZE MARCHES DU PANTHEON AVEC GERMAINE TILLION
  • Ce blog créé le 27 mai 2014 continue... car les marches n'en finissent pas. Il défend la pensée de Germaine Tillion. Toutes les manifestations et initiatives seront recensées, encouragées.
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