Le chemin de présence
Dimanche 24 mai 2015.
Le chemin de présence
Germaine, en elle - en ailes - deux amies complémentaires, et l’Oiseau de France que rien ne fige, d’une branche à l’autre… « J’entre au Panthéon !... Après demain, je fais le tour de Paris avec trois amis et le lendemain nous entrons au Panthéon ! », dit-elle sur le ton de celle qui s’apprête à déguster un peu trop rapidement un Saint Honoré… « Eh bien oui, c’est une mission ! » Moi je pense à son œuvre qui circule, à sa pensée, à son regard. Je comprends la réserve de Germaine quant à l’Hommage, parce que l’Hommage est un arrêt alors que l’Honneur, lui, ce qui le détermine, c’est une trajectoire permanente - avec vue imprenable sur l’espoir -.
De là où je suis-je ne vois pas les pigeons de Paris posés sur la grosse religieuse immuable nommée Panthéon, mais quatre moineaux merveilleux qui se risquent sur des branches, et le vent de l’Histoire qui les chasse, qui les oblige, qui aussi nous pousse près d’eux.
(Présence de Germine Tillion /3).